lundi 1 août 2011

Enfance

Elle nous appelle,
Elle nous enchante,
Elle nous berce,
Elle nous hante,

L'enfance, aux multiples visages,

Enfance grave,
Enfance sage,
Enfance mutine,
Enfance câline,
Enfance rieuse,
Enfance peureuse...


  • Chiloedream nous invite à Chaouen, au pays bleu de ses premiers jeux. Une balade photographique forte en couleurs et en émotions.

                            http://annexemj.canalblog.com/archives/2011/07/28/21692643.html


  • Toujours le Maroc, et toujours l'enfance: j'ai reçu une deuxième illustration de mon texte "Ismaël".
N'est-il pas mignon, ce petit brun rêveur ?




Extrait: 
Ismaël écarquille ses yeux noirs derrière les barreaux bleus de la fenêtre de sa chambre.
Chaque soir il attend ainsi, immobile dans la pénombre, tandis que sa mère prépare la kesra dans la cuisine.
« Quand j’aurai vu trois margouillats, il sera l’heure de papa », songe-t-il.
« Le premier a grimpé sur le tronc du palmier.
Le second a roulé sur le fer torsadé.
Où se cache le troisième ?
Est-il ratatiné sous le rebord de ma fenêtre,
Ou bien a-t-il filé à la recherche d’un insecte ? »

Quand Delphine aura préparé quelques beaux dessins supplémentaires, Ismaël prendra son envol, à la recherche d'une maison (d'édition) sympa.

  • Pour terminer cette page consacrée à l'enfance, un poème, et la bouille blonde de mon petit dernier.


Porteur d’infini


Tu fais tes premiers pas, petit
Foulant de ta semelle
Le sable des merveilles
Crissant de promesses jolies
Balbutiements
Chuchotements

Lever un pied et s’envoler
Oiseau vers l’infini
Lever un pied et rire
De ton rire de farfadet
Grelot d’argent
Étincelant

Tu dors. Au cœur de ton absence
La vie veille, légère,
Joue dans tes cheveux clairs
Et court dans les veines pervenche
Que je devine
Sous ta peau fine

Tout à coup, ce moment fugace
Me happe, me ramène
Au parfum de verveine
Du souvenir. Images, flashs
Oh mon enfance
Mon insouciance…

Maintiens les heures emprisonnées
Au jardin du printemps
Retiens-les, mon enfant
Dans le creux de tes poings serrés
Nonchalamment

Tu sais réveiller dans mon sang
Le temps béni
Où je fus toi.

Tu sais marier le présent
A l’infini.

3 commentaires:

  1. Ismaël est très beau !!! :)

    Merci beaucoup pour ton message dans mon petit univers :)

    Et vive l'enfance !! :)

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  2. Ton poème sur l'enfance est très beau, très touchant, plein d'une belle sensibilité. Merci !

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