L’éternité acquise
Toi qui fus mon ami, toi qui fus mon amour
Inexorablement tu le seras toujours
Ne pas nier les vagues plus que le lilas blanc
Ce qui est infini, ce qui vibre un instant
Et le cœur doux des roses qui embaume en
mourant
Délivré d’amour propre sait bien mieux que nos cœurs
L’éternité acquise au cœur de chaque instant
Et l’amour absolu qui veille en toute chose
Je crois plus qu’en moi-même la parole des
fleurs
Qui de leurs purs silences m’éclairent comme
des sœurs
Et chantent en mourant à quel point rien ne
meurt
L’instant à l’éternel inexorablement
Lié comme à l’hiver est lié le printemps
La veille souveraine du ciel et de la terre
M’assure chaque instant qu’il n’est rien qui se
perd
L’étreinte souveraine du ciel avec la terre
Saura garder nos cœurs mieux qu’ils n’ont su le
faire
Va, laisse-nous mourir comme meurent les roses
Laisse-nous exister là où tu n’y peux rien
Où de l’oubli d’un jour ressuscitent les choses
Les vagues à l’infini offrent déjà au loin
Nos cœurs unis un jour au cœur du lilas blanc
Et le cœur doux des roses qui embaume en
mourant
Délivré d’amour propre sait bien mieux que nos cœurs
L’éternité acquise au cœur de chaque instant
Et l’amour
absolu qui veille en toute chose
Héloïse Combes, 20 mai 2015, pour ...
Que de fois ai-je regardé les pavés où tu marchais femme de mon âme
RépondreSupprimerTu aimais les lilas blancs, que c'est bête, non pas d'aimer les lilas mais les souvenirs
t'ai-je bien vue...
Que mon coeur aime le doute
si ces maudits lilas n'étaient pas là je pourrais croire à une vision
Mais les lilas sont là
Couchés dans la lettre
Malades et desséchés comme l'état de mon coeur
Quelle tristesse ces fleurs fanées
jaunies par le temps
Mortes et pourtant si fraiches dans la vie du souvenir
ou du rappel vivant
À Bonnieux (Apt) mai 2015