Les hommes courent, langue pendue
Après l'argent, les ambitions
Démesurées, les tentations
De pacotille. Pantins perdus
Clamant... qu'il n'y a pas d'mal à ça
Alors... qu'il n'y a pas d'âme à ça...
Pas d'âme, pas d'âme, pas d'âme à ça...
Rêvant de courir, éperdus,
L'âme bleue fondue dans les nues.
Les hommes admirent les géants,
Corps plastifiés et cœurs de pierre
Murés dans des tours de béton
Qui font fructifier l'univers
Clamant... qu'il n'y a pas d'mal à ça
Alors... qu'il n'y a pas d'âme à ça.
Pas d'âme, pas d'âme, pas d'âme à ça...
Rêvant en secret de danser,
Enfants, les pieds dans la rosée.
Les hommes boivent dans des calices
Le vin de la bonne parole,
Lui donnant au gré de leurs vices
Toutes les formes les plus folles.
Clamant... qu'il n'y a pas d'mal à ça
Alors... qu'il n'y a pas d'âme à ça...
Pas d'âme, pas d'âme, pas d'âme à ça...
Rêvant d'une simple cabane
Au milieu de la douce avoine.
Les hommes font de grandes choses,
De grandes guerres, de grands discours
Avant de faire une overdose
Face à leur propre démesure
Clamant... qu'il n'y a pas d'mal à ça
Alors... qu'il n'y a pas d'âme à ça...
Pas d'âme, pas d'âme, pas d'âme à ça...
Rêvant, un matin, éblouis
De voir l'infiniment petit.
"Pas d'âme, pas d'âme, pas d'âme à ça... "
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