Un peu boiteux, sans retouches... Pas vraiment un texte présentable, mais je le livre quand même, cri d'impuissance parmi tant d'autres dans la nuit du monde...
Ce n’est pas la source, c’est l’or
Faim, soif, et la chaleur
Ton petit frère qui meurt
Soudain, comme un mirage
Arrivent des géants
Hommes, sourciers, mages,
Vois-les, ils sont si grands…
Avec leurs appareils ils vont creuser la terre,
La terre de lumière où dorment tes ancêtres
Pères/Terre bénie, alliance souveraine,
Crois-tu, gonflé d’espoir. Ils vont trouver la veine
Et l’eau va ruisseler au tendre petit jour
Au fond d’un puits d’amour.
Ce n’est pas la source, mon enfant,
Ce n’est pas la source, c’est l’or
Qu’ils ont trouvé.
Ce n’est pas la source, c’est l’or
Qu’ils ont trouvé.
Pétrole, coltan, rubis
Le ventre du pays
En est aussi rempli
Que le tien qui gémit,
Gargouille, râle, est vide.
Fi de ton air livide
Si les bourses de cuir ont la peau bien tendue
Ce monde bedonnant se fout des rires perdus
Des jeux abandonnés, du ballon délaissé
Que tu ne suivras plus de ta vive foulée
Des étoiles qui crèvent
A tes yeux pleins de fièvre.
Le ventre du pays
En est aussi rempli
Que le tien qui gémit,
Gargouille, râle, est vide.
Fi de ton air livide
Si les bourses de cuir ont la peau bien tendue
Ce monde bedonnant se fout des rires perdus
Des jeux abandonnés, du ballon délaissé
Que tu ne suivras plus de ta vive foulée
Des étoiles qui crèvent
A tes yeux pleins de fièvre.
Ce n’est pas la source, mon enfant,
Ce n’est pas la source, c’est l’or
Qu’ils ont trouvé.
Ce n’est pas la source, c’est l’or
Qu’ils ont trouvé.
Le raffut des engins
A recouvert la peur
Le bruit sourd, incessant
Palpite comme un cœur
Un cœur de fer qui bat plus fort, plus neuf, plus net
Que le tien qui s’affole, que le tien qui s’arrête.
Qu’importe qu’il s’arrête, hein ?
D’un revers de la main
Les géants ont chassé leur part d’humanité
Ils voudraient aligner leurs cœurs au cœur d’acier
Et ignorer le Ciel,
Puissants, revigorés, robotiques, immortels !
A recouvert la peur
Le bruit sourd, incessant
Palpite comme un cœur
Un cœur de fer qui bat plus fort, plus neuf, plus net
Que le tien qui s’affole, que le tien qui s’arrête.
Qu’importe qu’il s’arrête, hein ?
D’un revers de la main
Les géants ont chassé leur part d’humanité
Ils voudraient aligner leurs cœurs au cœur d’acier
Et ignorer le Ciel,
Puissants, revigorés, robotiques, immortels !
Ce n’est pas la source, mon enfant,
Ce n’est pas la source, c’est l’or
Qu’ils ont trouvé.
Ce n’est pas la source, c’est l’or
Qu’ils ont trouvé.
Tes larmes ont coulé, douces
Sur la terre fendue
Par les mêmes sillons qui entament ta bouche
L’aube ne verra plus
Ton sourire diamant fendre tes joues d’ébène
Tes jambes flanchent, grêles
Sous les yeux des vautours, tandis que tu supplies:
« Dévorez-moi, qu’on en finisse,
Puis emmenez moi loin, avec vous tournoyer,
Vriller le ciel d’azur les ailes déployées,
Par delà la souffrance,
Plus haut que les géants pétris d’indifférence. »
Sur la terre fendue
Par les mêmes sillons qui entament ta bouche
L’aube ne verra plus
Ton sourire diamant fendre tes joues d’ébène
Tes jambes flanchent, grêles
Sous les yeux des vautours, tandis que tu supplies:
« Dévorez-moi, qu’on en finisse,
Puis emmenez moi loin, avec vous tournoyer,
Vriller le ciel d’azur les ailes déployées,
Par delà la souffrance,
Plus haut que les géants pétris d’indifférence. »
Ce n’est pas la source, mon enfant,
Ce n’est pas la source, c’est l’or
Qu’ils ont trouvé.
Ce n’est pas la source, c’est l’or
Qu’ils ont trouvé.
Tu as quitté ce monde,
Petit ange trahi
Par des pères immondes
En proie à la folie.
De la pointe de l’âme au fond de mes entrailles
Un éclair a ouvert une insondable faille.
Depuis les profondeurs du gouffre tendre/amer
Où je te couve telle une mère de douleur,
Ils brilleront sans fin avec ceux de tes frères,
Tes merveilleux yeux noirs agrandis par l’horreur.
Petit ange trahi
Par des pères immondes
En proie à la folie.
De la pointe de l’âme au fond de mes entrailles
Un éclair a ouvert une insondable faille.
Depuis les profondeurs du gouffre tendre/amer
Où je te couve telle une mère de douleur,
Ils brilleront sans fin avec ceux de tes frères,
Tes merveilleux yeux noirs agrandis par l’horreur.
Ce n’est pas la source, mon enfant,
Ce n’est pas la source, c’est l’or
Qu’ils ont trouvé.
Ce n’est pas la source, c’est l’or
Qu’ils ont trouvé.
Dans ces yeux, il y avait Mozart tourbillonnant
Que tu n’as jamais entendu,
La douceur des neiges d’antan
Que tu n’auras pas aperçues
L’éclat des flamboyants
Et celui du soleil
Le chant de ta maman,
Et toutes ces merveilles
Indicibles trésors
Que tes assassins n’ont pas vus.
C’est là qu’il était, l’Or,
L’Or ruisselant et nu.
Que tu n’as jamais entendu,
La douceur des neiges d’antan
Que tu n’auras pas aperçues
L’éclat des flamboyants
Et celui du soleil
Le chant de ta maman,
Et toutes ces merveilles
Indicibles trésors
Que tes assassins n’ont pas vus.
C’est là qu’il était, l’Or,
L’Or ruisselant et nu.
Ni la source, mon enfant,
Ni la source ni l’or
Ils n’ont trouvé.
Ni la source ni l’or
Ils n’ont trouvé.
Wow ! J'ai pris ma claque, là... Ce texte est admirable de sensibilité, de justesse, d'humanité... Je ne pense pas qu'il ait besoin de retouches ni corrections. J'adore, tout simplement.
RépondreSupprimerMagnifique !
RépondreSupprimerLa seule richesse que nous avons dans ce monde ce sont nos enfants ; merci pour ce cri
PG
C'est vraiment superbe ! Je suis d'accord Ave the SHrike. .... Ne touche a rien !
RépondreSupprimerMerci pour vos mots, ça me touche.
RépondreSupprimerWouaouw!
RépondreSupprimerJ'ai pas d'autres mots...
Félicitations pour tout ces beaux projets, je croise les doigts :)
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